Savant mélange de différents styles architecturaux, la villa Varlet-Dupuis se singularise d'abord par son jeu complexe des toitures et des volumes. Au centre de la construction, un volume simple, surmonté d'une toiture à quatre pans, est précédé par un autre volume surmonté d'une toiture à deux pans inégaux, dont l'un prolonge la toiture du volume d'origine. Le porche d'entrée et le bow-window sont soutenus par deux colonnes cylindriques nues, lesquelles répondent aux pilastres sculptés d'inspiration baroque des fenêtres de l'étage. De multiples inspirations, la villa Varlet-Dupuis présente un dessin riche et complexe, et affiche un éclectisme assumé.
(voir aussi : Le Manoir du Chéniat ; Villa Dewez ; Villa Bailleux ; Villa Genval ; Villa Baussart ; Villa les Mésanges ; Villa du grand Chéniat ; Villa Famerée ; Villa Paquet ; Le Grand Chéniat ; Maison Stampe)
Irene Lund, Victoire Laferte
| Sources |
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| Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers : Fonds Mercator, 2003, p.121-122. |
| Cécile Hancart & Jean-Alexandre Pouleur, À Charleroi, Joseph André, Charleroi, Espace environnement, 1990 |