Le plan en L joue sur le retrait par rapport à la rue, les deux ailes embrassant un espace clos, conçu en continuité avec le living. Le visiteur contourne cet enclos – sorte de patio –, laissant sur la droite un car-port situé à l'ombre des frondaisons. La maison, totalement en briques blanches, se découvre alors, abritée par un long versant de toiture en ardoises dont dépasse un vitrage longeant la crête (shed). Le séjour est largement ouvert au niveau bas, vers l'enclos ou le jardin, la cuisine et le bureau étant situés à l'arrière. À l'étage, une mezzanine, éclairée par le vitrage faîtier, conduit aux chambres et aux salles d'eau. Cette villa, sobre et lumineuse, est une des premières réalisations de l'architecte. Elle annonce les options qu'il continuera à mettre en œuvre par la suite.
(voir aussi : Le Manoir du Chéniat ; Villa Dewez ; Villa Bailleux ; Villa Genval ; Villa Baussart ; Villa les Mésanges ; Villa du grand Chéniat ; Villa Famerée ; Villa Paquet ; Villa Varlet-Dupuis ; Le Grand Chéniat)
Annique Vandael
| Sources |
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| Fonds Claude Stampe, GAR-Archives d'architecture. |