Marcel Depelsenaire est très attaché aux témoignages du passé, les traditions ayant pour lui une valeur noble. C'est dans cette optique qu'il s'attache à conserver une conception relativement traditionnelle de la maison pavillonnaire à quatre façades, aux volumes des toitures émergents et aux matériaux locaux. Pour cette villa dessinée pour un compositeur, la pierre est mise en place selon différentes techniques, sur le même édifice. La richesse de la décoration intérieure illustre l'aisance des commanditaires : vitraux, placages de bois précieux, marbres... ces matériaux nobles sont concentrés dans les pièces de réception. On retrouve dans les formes des ouvertures l'arc en carène brisée, qui se trouve être une signature de l'architecte. Les ornements architectoniques relèvent de la sculpture. Le projet montre l'influence du cottage anglais sur le travail de Marcel Depelsenaire.
(voir aussi : Le Manoir du Chéniat ; Villa Dewez ; Villa Bailleux ; Villa Genval ; Villa Baussart ; Le Grand Chéniat ; Villa du grand Chéniat ; Villa Famerée ; Villa Paquet ; Villa Varlet-Dupuis ; Maison Stampe)
Irene Lund, Olivia Stappers