Réalisée pour P. Genval, la villa unifamiliale quatre façades comprend trois niveaux. Elle est composée d'enduit blanc et d'une toiture plate, traits de conception caractéristiques de l'architecture de Marcel Leborgne. Coupé, un coin de la maison laisse apparaître au premier étage une terrasse arrondie, créant un porte-à-faux au-dessus de la porte d'entrée du rez-de-chaussée. Les circulations verticales sont logées dans le cylindre intégré au coin éclaté. Ce dernier est percé de baies décorées de vitraux réalisés par Pierre-Louis Flouquet. Des fenêtres d'angle sont placées aux côtés de la villa donnant sur ce coin retranché. Leborgne accorde un soin particulier aux détails, notamment en ce qui concerne les rambardes des différentes terrasses, chacune traitée différemment. La maison remporte, en 1930, la troisième mention du prix Van de Ven pour son « œuvre dont les façades dénotent des qualités de recherche et sortent de l'ornière habituelle. Certains petits déséquilibres dans les façades semblent être le résultat d'une disposition du plan trop tourmentée » et « dont le programme est excellemment compris par rapport au paysage ». Actuellement, cette maison est habitée et occupée par un bureau d'architecture.
(voir aussi : Le Manoir du Chéniat ; Villa Dewez ; Villa Bailleux ; Le Grand Chéniat ; Villa Baussart ; Villa les Mésanges ; Villa du grand Chéniat ; Villa Famerée ; Villa Paquet ; Villa Varlet-Dupuis ; Maison Stampe)
Thomas Moor, Sébastien Charlier
| Sources |
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| A. Darche, «Le prix annuel d'architecture Van de Ven 1930» dans La Cité, n° 10, avril, 1930, p.149-154. |
| Marcel Leborgne : un moderniste belge, en ligne http://www.marcelleborgne.be, consulté le 25/11/2017 |
| Alix Ter Assatouroff & Renaud Dumont de Chassart, Depelsenaire - Leborgne - André, de l'altération des modèles, Bruxelles, ENSAAV, Architecture, 1977 |
| A. Darche, «Prix d'architecture Van de Ven 1930» dans L'Émulation, n° 2, Bruxelles, février, 1930, p.42-44. |