Maisonnettes pour vieux conjoints (anc. "Vieux travailleurs")

Logement public

1952 - 1953 1952 - 1953
Réalisé

Le groupe de trente-trois habitations est disposé le long d'une seule rue. L'implantation initiale montre la volonté de Jacques Dupuis de créer des espaces variés et de doter l'ensemble d'un caractère singulier tout en proposant, dans un souci d'économie de moyens, un langage modeste. Le maintien d'une légère déclivité, la disposition de larges pelouses devant les maisons et le soin apporté aux plantations sont des caractéristiques qui rappellent les cités-jardins de l'entre-deux-guerres. Le décalage entre les groupes de maisons est enrichi par le contraste entre les pignons et les façades. À l'origine, celles-ci étaient peintes de couleurs différentes et cadrées par les murs de refend mitoyens en briques apparentes et les avancées de toitures, le tout composant un équilibre graphique mesuré et sobre. Les châssis et les cheminées d'origine, aujourd'hui remplacés, renforçaient le graphisme de cette composition.

(voir : Cité Reine Astrid ; École de l'Égalité ; Stade communal Louis Piérard ; Cité de Quaregnon)

Maurizio Cohen

Sources
Jurbise, Lens, Quaregnon et Saint-Ghislain, Wavre, 2007, p.161
Albert Bontridder, «Jacques Dupuis où l'architecture perdue et retrouvée» dans Architecture, n° 39-40, 1961, p.732
Jan Thomaes & Maurizio Cohen, Jacques Dupuis, l'architecte, Bruxelles, La lettre volée, 2000, p.175-177.
Commune de Quaregnon- Autorisations de bâtir (Service Urbanisme), Archives de Quaregnon, n° 1956/144, Quaregnon, 1956