Financée par l'Office de redressement économique (OREC), l'école de garçons appartient à la première vague de rénovation des équipements publics de Quaregnon, juste après le groupe scolaire rue de Brouckère, avec lequel il partage les mêmes logiques et l'esthétique modernistes. L'architecte tire parti de l'angle de la parcelle pour y placer l'entrée. Elle donne directement accès à la cour intérieure et lie, ainsi, les deux ailes longeant les rues de l'Égalité (classes) et Brenez (salles de sport au rez-de-chaussée, de percussions au 1er, avec administration et conciergerie). Le portique est coiffé d'une frise réalisée en céramique de verre opale de Jumet sur laquelle s'articulent des allégories de métiers scientifiques et industriels. À l'intérieur, l'entrée est inondée de lumière zénithale par la toiture percée de briques de verre, alors qu'au sol est représentée une rose des sables en marbrite, qui recouvre aussi les soubassements. Un large escalier s'enroule sur le périmètre pour distribuer le premier étage.
(voir : Cité Reine Astrid ; Stade communal Louis Piérard ; Maisonnettes pour vieux conjoints (anc. "Vieux travailleurs") ; Cité de Quaregnon)
Sébastien Charlier
Sources |
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Jurbise, Lens, Quaregnon et Saint-Ghislain, Wavre, 2007, p.166 |
Commune de Quaregnon- Autorisations de bâtir (Service Urbanisme), Archives de Quaregnon, n° 1.851.162, Quaregnon, 1937-1938 |
Pierre-Louis Flouquet, «Quand justice est rendue au Pays Noir : Le sauvetage du Quaregnon» dans Bâtir, n° 74, Bruxelles, janvier, 1939, p.34-37. |