Albert Bontridder

Anderlecht, 1921 - Braine-le-Comte, 2015

Dès son plus jeune âge, Albert Bontridder s’intéresse et s’essaie à la littérature, jusqu’à devenir l’un des principaux poètes de sa génération. Rédacteur de la revue littéraire Tijd en Mens (1949-1955), il est récompensé à plusieurs reprises pour ses poèmes et ses essais qui trouvent écho auprès d’un large public en Belgique néerlandophone. 

En architecture, c’est en région francophone qu’il se démarque. Diplômé de l’École Saint-Luc de Saint-Gilles (Bruxelles) en 1942, il collabore avec plusieurs architectes et cofonde la revue bruxelloise Architecture dont il devient également l’un des rédacteurs. 

À cette occasion, il découvre les projets d’un architecte, alors encore peu connu, Jacques Dupuis : une rencontre décisive qui aboutit à une collaboration de plus de vingt ans (1952-1970), ponctuée de nombreux prix. Ensemble, ils édifient l’extension de la cité de l’enfance Le Ropieur (1974), la maison Huart (1964-1966) et la Maison Camus (1960-1961) à Mons ou la maison Crappe (1964-1965) à Feluy. 

Albert Bontridder collabore aussi aux projets de la Cité modèle à Bruxelles (1957-1974) et du domaine du Sart-Tilman à Liège (1963-1974) avec Claude Strebelle. Il est également l’auteur de quelques projets personnels, dont l’habitation unifamiliale Wathour (1973) à Feluy. Il publie en 1963 L’Architecture contemporaine en Belgique. Le dialogue de la lumière et du silence ainsi qu’une monographie consacrée à Léon Stynen en 1979. 

Jérémy Cenci