La pouponnière est réalisée au moment où Bourgeois finalise l'extension de la maternité Reine Astrid, dans le centre de Charleroi.
Les deux bâtiments ont beaucoup de points en commun ; réalisés pour le même maître d'ouvrage, ils complètent les deux projets phares du programme ambitieux d'équipements sociaux que l'intercommunale a lancé pendant la deuxième moitié des années 1930. Par ailleurs, l'architecture des deux édifices est très semblable, elle se caractérise par une volumétrie relativement simple, couverte d'un parement en pierre blanche artificielle et percée de fenêtres carrées.
Formellement, la pouponnière se compose d'un parallélépipède haut, combiné avec une aile horizontale en gradins, orientée vers le sud avec des terrasses continues. Cette aile accueille les nourrissons ; divisée en petites unités, chaque partie dispose d'une salle de jeux, d'un dortoir, d'une cuisine, d'une pièce pour la puéricultrice et de sanitaires. L'autre aile de sept étages abrite une école pour puéricultrices, les dortoirs des élèves, les services, ainsi que l'administration centrale.
Aujourd'hui, le bâtiment est utilisé comme maison de retraite.
Iwan Strauven
Sources |
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Victor Bourgeois, Silence et architecture, Bruxelles, Éditions Art et technique, 1960, p.26-29. |
«La pouponnière "Le Berceau" à Marcinelle» dans La Maison, n° 6, juin, 1961, p.175-179. |