Le Tribouillet
Jalon XX

Les terrains situés sur le plateau du Tribouillet sont dédiés aux habitations ouvrières dès le lendemain de la Première Guerre mondiale. En 1930, à l'occasion de l'Exposition internationale de Liège, un concours d'habitations ouvrières est organisé afin d'exposer les nouvelles tendances de l'architecture sociale. À vocation internationale, il ne réunit finalement que des sociétés de logements et des industriels belges et luxembourgeois. Si la plupart des sociétés se bornent à reproduire des schémas largement utilisés, quelques-unes innovent en proposant des solutions axées sur la standardisation et sur l'application des théories de la Maison minimum débattues lors du Congrès international d'architecture moderne (Ciam) de Francfort en 1929. La plupart des constructions ont été fortement dénaturées, et d'autres, comme les maisons « tout acier » de de Koninck, ont tout simplement disparu.

(voir : Immeuble HBM de la société nationale ; Immeuble HBM de la Société Uccloise ; Maisons de la Société des tramways de Liège ; Immeubles du Foyer jumétois)

Sébastien Charlier

Sources
Notice sur le concours d’habitations à bon marché élevées en 1930 au plateau du Tribouillet à Liège, Liège, 1930.
René Schoonbrodt, Sociologie de l'habitat social : comportement des habitants et architecture des cités, Bruxelles, 1979, p.268-269.
Victor Bourgeois, «Habitations minima» dans L'Emulation, n° 11, Bruxelles, novembre, 1931, p.391-414.