Chacun des deux immeubles comporte une maison unifamiliale sur deux niveaux, surmontée d'un appartement accessible par un escalier indépendant. Le système constructif est tout à fait inédit à Liège. Le procédé Farcométal repose sur un treillis métallique solidement fixé à l'ossature en acier que l'on recouvre ensuite de ciment Portland. Le caractère monolithique de l'ensemble est une garantie de robustesse dans une région soumise aux mouvements de terrain provoqués par la présence de galeries minières. Derrière le mur extérieur, l'architecte crée un vide, servant d'isolant thermique où il dissimule toutes les canalisations. Au niveau esthétique, l'ensemble se distingue par sa rigueur et le rejet de toute ornementation. L'absence d'ouverture sur les façades latérales laisse penser que l'architecte a laissé la possibilité de reproduire cette maison sur les parcelles voisines, comme en témoigne le photomontage publié dans L'Architecture d'aujourd'hui en 1931.
(voir aussi: Immeuble HBM de la Société nationale ; Immeubles HBM de la Société uccloise ; Maisons de la Société des tramays de Liège)
Sébastien Charlier
Sources |
---|
E. Henvaux, «Belgique, le problème du logement populaire» dans L'Architecture d'aujourd'hui, n° 9, décembre, 1931, p.43-47. |
Victor Bourgeois, «Habitations minima» dans L'Emulation, n° 11, Bruxelles, novembre, 1931, p.391-414. |