Destinées à des familles de quatre à cinq personnes, ces trois habitations sont équipées selon des standards généralement inaccessibles à la classe ouvrière : chauffage central, salle de bains et cuisine semi-équipée de type pré-Cubex. Construites en béton armé, les façades font office de murs porteurs et de poutres libérant les espaces intérieurs. Ainsi, le plan de l'étage ne dépend-il plus de celui du rez-de-chaussée : les architectes innovent en s'écartant des plans traditionnels fournis par la Société nationale des habitations à bon marché. Au niveau esthétique, de Koninck joue sur la générosité des baies et l'économie des seuils de fenêtre et de la corniche « [ ] d'où façades simples, sans saillies, battues uniformément par la pluie et acquérant une patine régulière ». Destinées à être produites en série, ces maisons sont élevées en un temps record de cinq semaines.
(voir aussi: Immeuble HBM de la Société nationale ; Immeubles HBM de la Société ucloise ; Immeubles du Foyer jumétois)
Sébastien Charlier, Irene Lund, Mélody Ben Haddou
Sources |
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E. Henvaux, «Belgique, le problème du logement populaire» dans L'Architecture d'aujourd'hui, n° 9, décembre, 1931, p.43-47. |
«Trois maisons minimums en béton» dans La Cité, n° 6, juin, 1934, p.98 |
Robert L. Delevoy & Maurice Culot, L. H. de Koninck architecte, Bruxelles, AAM, 1980 |