La Cité Naniot
Jalon XX

Consécutivement à la construction d'immeubles à appartements collectifs dans le quartier des Vennes, au creux de la vallée, La Maison liégeoise se lance dans la création d'une cité-jardin sur les hauteurs. Commencé au début des années 1920, le chantier s'accompagne de grands travaux d'infrastructure  : création d'un parc public de 6  ha avec une plaine de jeux, d'un boulevard reliant le pied du versant (rue de Hesbaye) à la crête (Xhovémont) et aux petites rues adjacentes (des Lys et Julien Lahaut). Le plan d'aménagement épouse le relief naturel, les voiries serpentent au gré des pentes, offrant à l'architecte Melchior Jeurgen l'opportunité de décliner, au départ d'un même modèle, des typologies variées (à rue, d'angle, en pourtour de place), conférant à l'ensemble une allure pittoresque. Le projet est poursuivi après la guerre par la construction d'une école, d'une église et de nouveaux logements. La cité Naniot s'inscrit dans un contexte qui voit la multiplication de ce type de programme dans la région.

(voir : Immeubles Seeliger ; Église Sainte-Julienne ; Quartier-jardin de Sainte-Walburge)

Sébastien Charlier