Alors que Victor Bourgeois et Henri Leborgne dessinent les plans de l'extension de la Cité de l'enfance de Marcinelle, ils reçoivent de la même maîtrise d'ouvrage, l'Intercommunale des œuvres sociales du Pays de Charleroi, la commande d'une maison de retraite à Courcelles. Comme pour l'orphelinat, ils conçoivent une cité pavillonnaire formée de six bâtiments implantés sur le domaine d'une ancienne ferme. L'ensemble se compose d'un édifice central qui accueille l'administration et les services communs, ainsi que de cinq pavillons plus petits, implantés en cercle autour d'une pelouse centrale. Les plans et les matériaux employés sont élémentaires : soubassements en pierre bleue, corps des bâtiments en briques et toitures à deux pans en tuiles. L'aspect traditionnel est contrebalancé par les surfaces entièrement vitrées au rez-de-chaussée. Côté rue, une façade en briques rouges est ouverte par trois types de fenêtres carrées. Lors d'une extension récente de la maison de retraite, les cinq petits pavillons ont été démolis, et seul le bâtiment central de Bourgeois et Leborgne a été préservé.
