Dans l'entre-deux-guerres, Marcel Depelsenaire s'associe avec Jules Laurent pour fonder une entreprise de décoration intérieure. Les deux hommes empruntent les principes d'aménagement à l'Angleterre et à la Hollande en appréhendant le site dans une vision globale. C'est dans cette démarche que ce projet est conçu. L'articulation globale de la villa repose sur l'imbrication de deux volumes. Les façades, aux ouvertures étroites et sobres, reflètent une tendance intimiste de l'architecture de l'entre-deux-guerres. Dans le soubassement, on peut voir un jeu sur les appareils de briques pour souligner un registre. L'approche globale des architectes les amène à travailler l'aménagement intérieur, à dessiner la menuiserie et les vitraux.
Olivia Stappers
| Sources |
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| Le patrimoine moderne et contemporain de Wallonie de 1792 à 1958, Namur, 1999, p.111-113. |
| Maurice Culot, Charleroi : de l'art nouveau à l'art déco, Bruxelles : AAM, 2002, p.25 |
| Alain Dauchot & Jean-Alexandre Pouleur & Anne-Catherine Bioul, Charleroi, ville d'architectures : du temps des forteresses aux années folles, 1666-1940, Charleroi, Espace Environnement, 1992 |