Derrière le bosquet composé d'arbres remarquables, hêtre rouge et ginkgo biloba plantés en 1930, un kiosque dévoile ses formes moulées et sculptées dans le béton de manière à imiter les branchages. Le chapiteau en chaume est soutenu par huit colonnes imitant des troncs d'arbres. Il est la réplique du kiosque en bois du paysagiste Duquesne, incendié lors de la Deuxième Guerre mondiale. Initialement nommé Parc communal, il prend son nom actuel, en 1935, en mémoire de la Reine Astrid. Les larges étendues d'herbe sont ponctuées de petits monuments, l'un, à la mémoire des soldats morts lors de la Première Guerre mondiale, célèbre leurs pigeons voyageurs, véritables agents de liaison des forces armées en temps de guerre. Le buste de la Reine Astrid, réalisé en 1953, figure à l'entrée principale. Celui de Victor Bourgeois, architecte emblématique, est réalisé par Frans Lambrechts, qui est également l'auteur du buste de l'écrivain Maurice des Ombiaux. L'intervention la plus récente est sûrement la plus visible : la statue de Lucky Luke sur son cheval blanc.
Marjorie Lefevre
| Sources |
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| Parc de Charleroi, Charleroi : Office du tourisme de Charleroi, 2011, p.16-17 |