Auguste Cador

Charleroi, 1822 - Charleroi, 1904

Architecte communal de Charleroi de 1854 à 1873, Auguste Cador s'inscrit dans le courant de l'éclectisme.

Soucieux de l'embellissement de sa ville natale, il dresse deux projets d'extension (1862, 1872) et réalise des constructions privées, publiques (dont le théâtre Éden, dont il est également le maître d'ouvrage) ainsi que religieuses (églises Saint-Éloi à Charleroi et Saint-Joseph à Jumet). 

Il signe également les plans de nombreuses habitations bourgeoises le long des nouveaux quais, avenues et boulevards érigés sur les anciennes fortifications (rue Dupret, 13 ; quai Verlaine, 3 ; boulevard Devreux, 6). Membre de la Commission royale des monuments et sites, il mène aussi des restaurations d'édifices de culte de la région (églises Saint-Martin à Marcinelle, Saint-Laurent à Couillet, Saint-Christophe à Charleroi). 

Pour l'industriel Clément Bivort, il transforme, en 1869, le château médiéval de Fontaine-l'Évêque, alors en ruine, en résidence de prestige. Il est actif également dans toute la région, de Seneffe (maison communale) à Fleurus (athénée royal et hospice). 

Son fils Auguste (Charleroi, 1865-†) est également architecte et écrivain dialectal. 

Anne-Catherine Bioul