Construite pour la nièce de la compagne de Jacques Dupuis, cette maison fait référence au cabanon familial du sud de la France où la famille avait ses habitudes. Construite en 1977, pour un couple de jeunes mariés, la maison est modeste et d'apparence ordinaire, s'intégrant parfaitement dans le paysage. Elle se compose de trois volumes qui se déhanchent. À l'ouest, celui des chambres avance vers le jardin, tandis qu'à l'ouest, le garage se présente à la rue. Les pièces s'organisent autour du volume principal. Le vestibule marque son entrée et laisse apparaître un espace ouvert, montant jusqu'au faîte du toit en pente. Cette ampleur est accentuée par la grande baie vitrée donnant au sud, sur le jardin. La construction ainsi que les finitions intérieures ont été en partie réalisées par les propriétaires. Bien que la composition reflète l'architecture de Jacques Dupuis, il n'imposa pas d'exigences pour les finitions. Il en résulte une atmosphère propre aux habitants qui se sont approprié l'espace. Comme l'ensemble était fortement ouvert, les propriétaires ont désiré aménager une extension plus privative. Dupuis esquissa son emplacement, sur le volume des chambres, mais laissa les maîtres d'ouvrage se charger de sa construction.
Thomas Vandenweghe
| Sources |
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| Pierre Puttemans, «Pour Jacques Dupuis» dans Neuf, n° 110, juin, 1984, p.21-22 |
| Jan Thomaes & Maurizio Cohen, Jacques Dupuis, l'architecte, Bruxelles, La lettre volée, 2000 |