Témoignant du développement de la maison bel-étage dans les années 1930, la maison Grenier propose un rez-de-chaussée largement ouvert pour permettre le passage de véhicules. La disposition asymétrique de la façade est assumée par la combinaison de terrasses et de bow-windows qui accueillent un fumoir au premier étage et un boudoir au second étage. Disposées en enfilade, les pièces sont baignées de lumière grâce aux ouvertures généreuses qui percent la façade. avec ses ornements stylisés ou sa toiture plate, cette bâtisse s'inscrit à la frontière entre la tendance art déco et le modernisme, mêlant également des références au style « paquebot » dans les rambardes des balcons. La façade est travaillée par des briques et béton. autrefois, les lignes directrices de la composition ressortaient peintes en blanc, sur un fond de briques.
Olivia Stappers
| Sources |
|---|
| Le patrimoine moderne et contemporain de Wallonie de 1792 à 1958, Namur, 1999, p.111-113. |
| Maurice Culot, Charleroi : de l'art nouveau à l'art déco, Bruxelles : AAM, 2002, p.25 |
| Alain Dauchot & Jean-Alexandre Pouleur & Anne-Catherine Bioul, Charleroi, ville d'architectures : du temps des forteresses aux années folles, 1666-1940, Charleroi, Espace Environnement, 1992 |