Fils de l'architecte Arthur Snyers, diplômé en 1924 de l'Académie des Beaux-Arts de Liège, Henri Snyers érige ses trois premières villas, à compte propre, sur le plateau de Cointe, en dehors de toutes contraintes liées aux desiderata d'un commanditaire. Les deux premières sont jumelles (avenue des Platanes, 35-37) ; la troisième, isolée, est située face à la vallée.
Ces trois constructions, et en particulier cette dernière, sont caractérisées par un modernisme plastique : absence de symétrie et jeu de volumes mis en évidence par le traitement lisse des façades extérieures (enduit blanc) et le rejet de l'ornementation.
L'architecte opte pour un toit plat débordant, des fenêtres aux fins châssis et des auvents qui surplombent les baies du rez-de-chaussée, soulignant ainsi l'horizontalité de la construction. Seuls des balcons de forme courbe interrompent l'orthogonalité générale de la maison.
Xavier Folville
Sources |
---|
Anne Esther, «De l'éclectisme au modernisme. Deux architectes liégeois, Arthur et Henri Snyers» dans Bulletin de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, n° 19, 2006, p.73-84. |
Pierre-Louis Flouquet, «L'effort des jeunes architectes liégeois. L'activité du groupe l'Equerre» dans Bâtir, n° 9, Bruxelles, 15 août, 1933, p.330-333. |