Typique de la réflexion de l'entre-deux-guerres relative aux cimetières, le site s'étend sur un terrain de plus de 2 ha. Il regroupe des structures communales (porche d'entrée, conciergerie, morgue et mur périphérique) autour de huit « champs communs » initialement marqués par des haies et agrémentés de « signes de sépultures ne comportant pas de fondations durables ». La périphérie du site est fixée par une allée de concessions, auparavant doublée par un alignement d'arbres (conception hygiéniste du renouvellement de « l'air vicié »). Dans l'axe, chaque carrefour est souligné par des conifères jusqu'à la zone terminale, dévolue aux pelouses d'honneur. Celles-ci s'organisent en demi-cercles autour d'un monument aux victimes de guerre. Le porche d'entrée, sur plan rectangulaire, est un haut gâble de briques chaulées s'ouvrant par une arche en plein cintre. Ce passage/abri des familles est clôturé par un beau travail de ferronnerie.
Xavier Deflorenne
Sources |
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Henry Lacoste, «Deux oeuvres de l'architecte Henry Lacoste, Cimetière de Lessines (Hainaut), un abri pour les familles au Cimetières de Tournai» dans L'Émulation, n° 7, juillet, 1930, p.122-125. |