Cet immeuble se singularise par son programme purement tertiaire, programme auquel l'architecte ne s'est jusqu'alors jamais confronté. Il correspond à un élargissement du type de commande auquel Everaert est appelé à répondre au cours des années 1970, telle, par exemple, la réalisation en Belgique de divers centres de contrôles techniques Veritas (Charleroi et Gosselies, 1972 ; Mollem, 1977 ; Braine-le-Comte, 1978). Pour cet immeuble de bureaux, l'architecte Everaert répond avec les outils qui sont les siens et qui caractérisent sa production : murs de refend définissant un rythme régulier de travées, insertion du volume bâti dans la topographie, accentuation de la relation entre l'intérieur et l'extérieur L'immeuble se développe sur six niveaux hors sol, ce qui le singularise dans le panorama des maisons de l'avenue Paul Pastur. La façade principale s'inscrit dans la géométrie d'un carré « presque parfait ».
