Henry Lacoste, connu pour l'audace de ses options structurelles, présente ici un important auvent sans aucune colonne pour le soutenir dans sa partie avant, preuve de son ingéniosité. Dans un article, il précise que « la niche semi-circulaire est couverte d'une dalle en béton armé inclinée vers l'avant. Au-dessus d'un banc en pierre, règne un lambris où des cannelures triangulaires en terre cuite vernissées alternent avec des bandes de marbrite noire de Fauquez ». S'y ajoute une horloge de format carré, symbole de la terre et de l'homme, mais aussi de la fugacité de la vie humaine. Celle-ci contraste avec le grand cercle de la couverture, symbole du ciel et de l'éternité. Le beau rapport entre le vert et le noir des murs était renforcé autrefois par la représentation polychrome d'une croix au centre du plafond, attirant l'œil vers le haut. On retrouve un vocabulaire identique dans le porche d'entrée des cimetières de Lessines (1929) et de Blandain (1929).
| Sources |
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| Jacky Legge, Le cimetière du Sud à Tournai : un itinéraire pour aborder larchitecture, l'imagerie et la symbolique funéraires, Tournai : Présence et action culturelles Hainaut occidental, 1995 |
| Henry Lacoste, «Deux oeuvres de l'architecte Henry Lacoste, Cimetière de Lessines (Hainaut), un abri pour les familles au Cimetières de Tournai» dans L'Émulation, n° 7, juillet, 1930, p.122-125. |