La construction de la chaufferie (B10), tout comme celle, simultanée, du Poste central de commande, vise à doter la nouvelle Université d'infrastructures techniques adaptées.
De structure métallique, l'édifice se compose de trois volumes pyramidaux superposés qui correspondent au gabarit des chaudières nécessaires à l'alimentation de tous les bâtiments du domaine.
Les planchers inférieurs offrent de grandes surfaces destinées à recevoir les chaudières, machineries et locaux divers. Les niveaux supérieurs supportent, quant à eux, le matériel lourd et peu encombrant, tandis que les cheminées sont groupées au centre du bâtiment. Au sommet de la toiture, quatre lanterneaux triangulaires diffusent la lumière à tous les niveaux. Le recouvrement intégral d'ardoises et le nombre restreint d'ouvertures confèrent au lieu un caractère impénétrable, inhérent à sa fonction.
Bâtiment repère dont la silhouette caractéristique évoque celle d'un temple aztèque, la chaufferie allie brillamment préoccupation fonctionnelle et ambition esthétique.
Edith Micha
| Sources |
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| Édith Micha, Évolution de l'architecture du domaine universitaire du Sart Tilman, 2000, p.39 |
| «Infrastructure. Chauffage» dans La Maison, n° 11, novembre, 1967, p.357 |
| «Chaufferie centrale université de Liège au Sart Tilman» dans La Maison, n° 7-8, juillet-août, 1968, p.305-308 |
| Thérèse Cortembos, Liège, Liège, Mardaga, 2004 |