La construction résulte d'une double contrainte : l'exiguïté du terrain et son orientation au nord. L'architecte en tire parti et crée un lien avec l'environnement agréable. Depuis l'entrée très discrète à rue, la maison épouse la pente du terrain et offre de nombreuses vues sur l'extérieur. à la question essentielle de l'apport de lumière, il trouve une réponse idéale en créant une grande verrière en toiture. La distribution s'organise sous cette colonne vertébrale, un double escalier en acier menant à l'étage. Ce plan symétrique s'épanouit au nord avec le séjour. Le projet reflète l'influence du travail de Charles Vandenhove, dont l'architecte est un ancien collaborateur. Sa conception est empreinte d'un ordre encore classique et d'une réflexion sur l'ornement, par les formes et matériaux.
| Sources |
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| «Réflexions autour de l'architecture de Jean-Marie Dethier» dans Neuf, n° 126, avril, 1987, p.18-20 |
| Pierre Puttemans & Patrick Burniat & Jacques Aron, L'architecture contemporaine en Belgique : guide, Bruxelles, Editions de l'Octogone, 2012, p.128. |
| «Premier Prix Charles Wilford 1986» dans Arch & Life, n° N°18, novembre-déc, 1986, p.30-31 |