La grand-route très fréquentée et abondamment boisée a été déterminante lors de la conception de ce projet d'habitation. Afin de maintenir l'ensemble des plantations existantes, les architectes privilégient une implantation en retrait du terrain paysager de 120 a dont disposent les propriétaires et l'érigent sur vingt-trois pieux battus. En complément de la végétation, un mur-écran protège la villa et sa terrasse des regards et des nuisances sonores. Le volume principal superpose ses deux niveaux à 80 cm du sol naturel, et couvre le garage et les locaux techniques en demi-sous-sol. Un lierre rampant renforce la sensation de lévitation et donne plus d'ampleur à la masse végétale. La cage d'escalier, en retrait de la façade est, libère de grands espaces traversants et autorise aux pièces de vie de larges ouvertures vers le jardin.
Sources |
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Archives de Baneton-Garrino Architectes |