Le bâtiment est constitué de dix blocs massifs séparés par des rais de lumière, qui forment un puissant enclos, sur les émergences desquels flotte une structure de toiture tridimensionnelle qui définit un espace central dominant, magnifié par les lumières latérales.
Les alcôves périphériques sont éclairées par des coupoles rondes. Le bâtiment abrite une habitation signalée par la cheminée expressive, mais principalement un atelier de création textile structuré par les alcôves périphériques qui entourent l'espace central.
La grammaire kahnienne est évidente : rapport des masses, rôle ordonnateur de la lumière, hiérarchie des espaces servants et servis. L'ensemble d'origine réalisé en parpaing rugueux exhale une matérialité de forteresse habitée, que la mise en peinture ultérieure a malheureusement affadie.
Aloys Beguin
| Sources |
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| «Annexe à la revue Béton» dans Béton, n° 42, octobre, 1977, p.37 |