Maisons de ville

Habitation unifamiliale

1930 1930
Réalisé

Consécutivement à la défaite allemande de la Première Guerre mondiale, les biens de la famille d'Arenberg sont séquestrés et revendus par le ministère des Finances. Le baron François Empain acquiert le parc en 1925 et procède au lotissement d'une partie du jardin, avant de rétrocéder la partie détachée du domaine, le Petit Parc, à la Ville d'Enghien. Les nouvelles rues Saint-Quentin, Général Leman et Albert Ier se caractérisent par le ménagement de petits jardins mitoyens à rue, souvent enclos. Certaines de ces clôtures sont remarquables. Face au Petit-Parc s'élèvent des villas qui trouvent leur inspiration dans l'architecture balnéaire : pignons et mouvements de toiture, faux pans de bois, balcons, loggias. Certaines sont baptisées : Villa Jean, Villa Maurice… Les maisons faisant face au parc, du n° 12 au n° 7, constituent une opération de promotion immobilière. Les plans sont identiques, mais les détails d'architecture sont légèrement différents. Deux maisons sont enduites. Les n° 2 et 3 sis à l'angle de la rue Saint-Quentin sont réalisés en blocs de cendrée et enduits. Quelques maisons se distinguent stylistiquement par leurs motifs Art déco floraux sculptés dans la pierre ou réalisés en ferronnerie suivant un tracé qui associe la ligne au cercle de manière caractéristique : la Maison Carlier, au n° 7, rue Général Leman, et la porte d'entrée du n° 6, avenue Albert Ier.