Lorsqu'il fait l'acquisition d'un terrain en périphérie urbaine dans le but d'y édifier sa propre maison, l'architecte Navez se fixe quelques exigences. Parmi les plus délicates, celle de développer des espaces libres et ensoleillés, à même de s'insérer dans les 6,50 m de la dent creuse et de suivre les évolutions de la famille. Partant, il étire le gabarit dans la profondeur de la parcelle et l'aère en son milieu par un patio. La faible largeur est compensée par un développement plus que généreux des deux autres dimensions. Le rez-de-chaussée se lit comme un plan libre, enfilant les fonctions sur un côté et réservant une bande technique de l'autre. Les nombreux décrochés de la coupe témoignent du souci d'amener un éclairage naturel à l'ensemble des pièces. Depuis la rue, l'édifice impose son écriture radicale et sa silhouette massive au travers de deux volumes quasi symétriques. L'habitation est peu ouverte sur le domaine public, mais la porte donne au niveau de la rue (quand ses voisines s'en distancient de quelques marches), d'où elle tire un trajet direct jusqu'au jardin.
| Sources |
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| «Une ambiance dans un espace contraint» dans Construction, n° 2, février, 1999 |
| «Un mitoyen comme défi» dans Je vais construire, n° 259, avril, 2003, p.10-18 |
| «Des logements adaptés à votre budget» dans Le Vif L'Express - Bâtir, janvier, 2000, p.36-38 |