L'immeuble est construit sur la forte pente du parc de Cointe, surplombant la ville du haut de ses huit niveaux et offrant à tous ses occupants une exceptionnelle vue.
Construit pour une société immobilière désireuse de créer du logement haut de gamme, le bâtiment propose des solutions de qualité dans la réalisation et les finitions qui anticipent les décennies suivantes. Le traitement des quatre façades est soigné et équilibré, pouvant profiter des avantages panoramiques de l'implantation et d'une liberté de configuration qui offrent aux appartements de beaux cadrages paysagers et des terrasses. S'insérant dans la déclivité, les parkings sont disposés en partie au sous-sol et en partie au niveau du rez-de-chaussée. L'articulation de l'entrée est particulièrement soignée : le jeu des marches, qui accompagnent le visiteur vers le sas d'entrée vitrée, se fond à la rue ; il sépare discrètement les deux rampes d'accès au parking.
La position du bâtiment a suggéré d'étendre les logements sur la profondeur, déployant au moins trois expositions et relations à l'environnement similaires. Les séjours et salles à manger sont disposés vers la ville, les chambres vers le calme du parc. L'ossature est en béton armé, et l'habillage alterne des façades en pierre Portland et carrelets de grès émaillé. Les balcons, corniches et allèges sont en béton coulé et lissé apparent, conférant un aspect élégant à l'ensemble.
Les solutions constructives sont pensées pour offrir un grand confort : isolation thermique et acoustique, double vitrage, chapes flottantes.
Maurizio Cohen
| Sources |
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| Gérald Deplus, Mémoire(s) d'EGAU. Un demi-siècle d'architecture, ISA Saint-Luc Liège Wallonie, Architecture, 2001, p.100-103 |
| Le Patrimoine monumental de la Belgique. Liège. Vol. 3, 1974, p.247-248 |
| «Résidence du champ des Oiseaux» dans La Maison, n° 2, février, 1965 |
| «» dans Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 361 |