Résidence Caravelle
Destiné à un assureur et sa famille, ainsi qu'aux bureaux de l'architecte et son logement, l'immeuble propose, sur dix niveaux, des appartements deux chambres et un penthouse au dernier étage. Dépourvues d'allèges, les fenêtres s'étendent du sol au plafond où est logé un système de chauffage par rayonnement. Cerclées d'aluminium laqué noir, en saillie, elles animent la façade. Ce dispositif spatial et formel est dupliqué en 1968, avec l'ingénieur Roland Jacques, pour la construction voisine (n° 26).
Ces deux résidences offrent de généreuses terrasses débordant de 1,80 m à l'arrière, orientées plein sud. Comme pour la résidence Orléans (1967), à l'angle des boulevards Piercot et d'Avroy, l'architecte développe ici une architecture en rupture avec la promotion immobilière de l'après-guerre, qui a reconfiguré l'ensemble des quais et boulevards de la ville.
Thomas Moor