La maison s'intègre au groupe de maisons à travées construites par Jean Englebert dès le début des années 1960.
L'architecte souligne s'être imposé la contrainte d'organiser le programme entre des murs parallèles équidistants, notamment pour des raisons d'économie, dans la mesure où ce principe permet de réduire la diversité des matériaux et la production de déchets.
La construction se distingue des autres maisons à travées par son implantation urbaine et la taille réduite du parcellaire. Ici, le mur en briques disposé dans l'axe médian définit deux parçons entre les murs mitoyens. Au-dessus des caves, l'architecte articule les six espaces du rez-de-chaussée sur une superficie de 11 x 5 m : au départ d'un porche d'entrée, puis d'un hall s'y distribuent un vestiaire et, derrière une porte coulissante, la cuisine, le salon et la salle à manger ouverte sur le jardin. L'étage reprend trois chambres et une salle de bains.
Pierre Henrion
Sources |
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Pierre Henrion, Jean Englebert, Liège : Musée en plein air du Sart-Tilman, 2007 |
«» dans Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 354. |
«Maison Urbany à Angleur» dans La Maison, n° 11, novembre, 1966, p.373-374 |