Cette demeure bourgeoise, œuvre de l'immédiat après-guerre, en est aussi une conséquence : le travail a consisté avant tout dans le remaniement de la façade endommagée par une bombe.
La répartition des niveaux reste d'ailleurs inchangée et correspond à celle des maisons voisines, antérieures. Le rez-de-chaussée initial a été subdivisé, afin d'aménager l'indispensable garage et, dans le nouvel entresol, un bureau. De la façade, couverte d'un parement de petit granit, seuls la corniche et l'oriel font saillie – tel un tiroir tiré du sage alignement de la rue, au bâti essentiellement néoclassique. La rigueur de son organisation, symétrique, est tempérée par la présence de ferronneries en bronze. Leur dessin revisite le style classique français du XVIIIe siècle. On retrouve les mêmes motifs sur la corniche.
Irène Lund
Sources |
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«Une maison urbaine, à Liège» dans La Maison, n° 8, août, 1947, p.213-214 |