Située au-delà de la ceinture historique, le long de la chaussée menant à la capitale, cette bâtisse affiche clairement sa modernité, tant par son expression que par son organisation. Sur le premier aspect, on note l'articulation de volumes géométriques, le glissement de plans horizontaux et verticaux par ailleurs évocateurs du mouvement De Stijl. Sur le second aspect, on note la forte relation entre forme et fonction (la découpe des espaces intérieurs est directement lisible en façade), mais aussi l'absence de tout linéaire de circulation (remplacé par une agglomération des pièces autour du noyau vertical), ou encore la présence d'un garage sur rue. à relever également, le développement d'un toit-terrasse réellement exploité, en témoigne l'ouverture d'une quatrième chambre sur celui-ci, et le développement d'une ferronnerie sur toute sa périphérie. Le mur aveugle en face est indique qu'une construction mitoyenne était initialement prévue.
| Sources |
|---|
| Archives de J. Leuridan |