La nouvelle cité-jardin, cités-jardins des Fiestaux, de la Queue et de l'Amérique

Logement public

1922 - 1930 1922 - 1930
Réalisé

Ces cités-jardins s'inscrivent dans un moment d'innovation du logement ouvrier. Adolphe Puissant affirme dans une publication sur La Nouvelle Cité-Jardin : « Nous devons étudier le problème de l'habitation d'une façon très spéciale et particulièrement économique [...]. À la nouvelle cité-jardin de Couillet, une centaine de maisons ont été faites sur un plan nouveau. » L'architecte met en place un cadre de confort remarquable pour l'époque (chauffage, eau courante, égouts). L'amélioration des conditions de vie des ouvriers se fait par un mobilier incorporé facilitant le nettoyage, une buanderie, une salle de bains, un atelier... La Nouvelle Cité-Jardin assure la communication entre les cités-jardins préexistantes grâce à l'aménagement de la rue Joseph Wauters, anciennement rue des Sarts. Le terrain présentant des différences de niveaux importantes rendant difficile l'implantation des maisons, le projet s'élabore selon deux principes : une urbanisation en longueur reliant deux points distants de près de 1 km et une nécessité de créer une variété de types d'habitations en tenant compte des différences de niveaux entre l'arrière et l'avant de la maison. La cité de l'Amérique, la plus ancienne, comporte nonante-neuf maisons et un bloc de treize logements. La cité de la Queue comprend cent vingt maisons et deux blocs de douze logements. La cité des Fiestaux s'articule autour d'une plaine de jeux et de l'école des Fiestaux construites par Pierre Puissant. La Nouvelle Cité-Jardin est composée de cent vingt-quatre logements.

Manon Meskens

Sources
Adolphe Puissant, «Nouvelle cité-jardin de Couillet» dans L'Habitation à Bon Marché, n° 4, 1931, p.64
Adolphe Puissant, «L’habitation à bon marché» dans L'Émulation, n° 4, avril, 1927, p.42-46
Fonds de la SCAB, Bibliothèque de la Faculté d'architecture de l'ULB, Bruxelles.