Hôtel communal

Hôtel de ville, cité/antenne administrative ou bâtiment institutionnel

1922 - 1925 1922 - 1925 1947 - 1951 1947 - 1951
Réalisé

Lors de la retraite des Allemands en octobre 1918, le centre de Pecq est complètement ravagé. C'est dans ce contexte que James Allard est nommé à la reconstruction de l'hôtel communal. Il élabore en 1920, sur la base des dommages de guerre, un plan de style néo-Renaissance qui, malgré toutes les approbations administratives, sera finalement rejeté par le collège catholique issu des élections de 1921. L'architecte se voit alors contraint de rester davantage fidèle à l'édifice d'avant-guerre qui présentait une élévation classique sur deux niveaux de trois travées, avec perron et balcon, le tout sommé d'un fronton arborant les armoiries de la commune. Au fil des avant-projets, Allard parviendra toutefois à distiller progressivement quelques touches de modernité au bâtiment. Il anime la façade de jeux de briques, introduit des bow-windows, remplace le balcon en fer forgé par un balcon massif en pierre à compartiments géométriques et coiffe le fronton, désormais à double rampant, de quatre acrotères sphériques. Les armoiries font l'objet d'une mosaïque de verre inscrite dans un octogone irrégulier. Œuvre de début de carrière, cette réalisation Art déco est à rapprocher de la maison d'habitation de l'architecte à Ixelles. Endommagé en 1940, l'hôtel de ville est restauré par l'architecte pecquois Van Ardois en 1947-1951. Ce denier reconstruit la balustrade du balcon en fer forgé et modifie le fronton qu'il dote d'un campanile et d'un blason en écu, dénaturant quelque peu l'édifice.

Sources
Fonds James Allard, Archives de la bibliothèque du CIVA, Bruxelles
Archives communales de Pecq, n° 2.073.54