Commandée par un notaire carolorégien, la maison s'implante sur un terrain arboré, dans une allée de lotissement, adossée aux champs. La villa s'organise autour d'un parallélépipède, orienté suivant l'axe nord-sud, qui accueille le hall d'entrée et la circulation principale. Les différentes fonctions viennent se greffer tout autour. Aux extrémités, les espaces de vie partagés par la famille sont répartis dans deux espaces distincts avec, d'un côté, la piscine couverte et, de l'autre, la salle à manger, le salon ou encore la cuisine. Au centre, de part et d'autre de l'axe central de circulation, viennent s'ancrer les espaces de nuit, chacun couplé à une salle de bains et à une lingerie. La construction enchâssée exploite la déclivité du terrain en jouant avec trois niveaux, pour l'étage courant, et renforce ainsi la polarisation des fonctions. Le garage et les espaces techniques sont relégués au sous-sol. Alternant ardoises grises et enduit blanc, les façades sont le fruit d'une composition complexe mêlant larges ouvertures en bandeau, pans de mur intégralement vitrés et fenêtres étirées verticalement. À l'est comme à l'ouest, les pignons en pente se découpent et se succèdent dans un sens ou dans l'autre.
Anne-Laure Iger