S'inscrivant dans le cadre d'un programme de revitalisation urbaine entrepris par la commune, le projet porte sur l'aménagement des bords de Meuse en espace public pour les habitants et la construction d'un volume-passerelle, créant la liaison cyclo-piétonne entre le quai et le pont (réseau RAVeL).
Le bâtiment est bardé de tôles noires d'acier perforées, référence symbolique au bassin sidérurgique. Sa volumétrie sobre et abstraite est cernée par la rampe de mobilité douce. Le lieu accueille une zone de rassemblement polyvalente qui fait écho à l'espace public extérieur.
La finition soignée du projet – rebaptisé « Embarcadère de la Préhistoire » en lien avec l'important Musée de la Préhistoire situé à proximité –, l'intégration des œuvres des plasticiens E. Dundic (Engis-signe) et M. Leonardi (Re-lier), portant sur la mise en scène et l'éclairage du site, révèlent un processus de conception et de maîtrise d'ouvrage particulièrement abouti.
Anne-Catherine De Bast
Sources |
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«Architecture contemporaine en Wallonie» dans Les Nouvelles du Patrimoine, n° 87, décembre, 2013 |