L'institution d'enseignement, aujourd'hui appelée athénée René Magritte – en hommage au peintre surréaliste qui passa son enfance rue des Gravelles au n° 95, dans une habitation aux réminiscences Art nouveau (1911) –, étire son aile principale sous toit plat, le long d'une des grandes artères de la ville. D'inspiration moderniste, le bâtiment se distingue par ses volumes simples et compacts et le rythme horizontal de sa façade. Celle-ci accuse un net retrait central, tandis que les volumes en avancée se terminent par des angles arrondis – l'un en briques de verre – et s'ouvrent d'un portail monumental inscrit dans un panneau de pierre arborant l'un, le blason du Royaume, l'autre, le nom de l'école. Les fenêtres plus larges que hautes et ourlées de noir s'alignent sur les trois niveaux de la façade en briques lisses, que couronne une corniche saillante. À l'intérieur, bien préservés dans leur distribution et leurs matériaux, de longs couloirs et cages d'escalier desservent les classes situées côté cour. D'autres bâtiments annexes se répartissent autour de celle-ci. Sur l'autre côté de la rue de la Station, deux habitations d'influence Art nouveau sont réalisées autour de 1910.
