Construits à des époques différentes, ces deux châteaux d'eau sont les témoignages de la puissance industrielle que fut la Belgique – et en particulier Charleroi – au XXe siècle. Ces bâtiments s'inspireraient des recherches hydrauliques menées par l'ingénieur allemand Otto Intze et que la Belgique aurait été l'un des premiers pays à mettre en œuvre. Sur plan circulaire, le château d'eau de 1904, d'une capacité de 800 m3, présente de hauts murs aveugles en maçonnerie avec un léger avant-corps surmonté d'un fronton d'inspiration néoclassique. Plus moderne, celui de 1946 se compose d'une double cuve d'une capacité de 2 500 m3 chacune. L'écriture formelle est ici plus moderne, marquée notamment par les hautes baies qui rythment les façades.
Marjorie Lefevre
| Sources |
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| «Historique de la construction : 1880-1900 : archétypes avec cuve en fer» sur le site Watertowers of Belgium, en ligne http://www.watertowers-of-belgium.net/histoconstruc.htm, consulté le 27/11/2017 |
| «Classification» sur le site Watertowers of Belgium, en ligne http://www.watertowers-of-belgium.net/classification.html, consulté le 27/11/2017 |
| Le patrimoine monumental de la Belgique. Wallonie. Vol. 20, Hainaut, arrondissement de Charleroi, Liège, Mardaga, 1994 |