La chapelle de conception moderne est offerte à la Ville par un notaire dans les années 1950, en guise de remerciement et pour motif de l'apparition de la Vierge au début des années 1930 à Beauraing. Longtemps dissimulée par la nature environnante et vouée initialement à la démolition, elle revoit le jour lors de la construction d'une clinique d'esthétique sur la parcelle voisine. Ses formes modestes et dépouillées explicitent le programme dans un petit volume dessinant un demi-ovale, dans lequel s'inscrit une entrée en arc brisé. L'escalier et le soubassement en pierre viennent contraster avec les murs en maçonnerie blanchis. Un raffinement est apporté au traitement des percements, en alternance avec des moellons en relief, ainsi qu'aux ouvertures verticales en façade, propices aux entrées de lumière. Adossée à la tranche du mur ajouré, une sculpture en plâtre d'une finesse étonnante vient souligner le caractère symbolique de la chapelle.
| Sources |
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| Jean-Marie Lequeux, Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, Province du Hainaut, Bruxelles : IRPA, 1978, p.15 |