Marcel Hansen

Marcel Hansen
(Spa, 1877–date inconnue) 

Au côté de ses confrères bruxellois Victor Besme (Pouhon Pierre-le-Grand J4), Léon Suys (Établissement des bains J2) et Alban Chambon (Casino de Spa J3), William Hansen est la figure locale de l'architecture spadoise, qui va le plus contribuer à la transformation de Spa en une ville thermale moderne à la fin du XIXe siècle : il agrandit la Promenade de sept Heures, transformée en parc et complétée par la galerie Galerie Léopold II (1877-1880 J1) puis en 1888, il réalise la fontaine du Tonnelet (J41) et la verrière de la cour intérieure de l' Établissement des bains (1888 J2). Il est par ailleurs l'auteur des tribunes du champ de courses de la Sauvenière (1877, démolies), de la tour de l'église de Desnié (1881), du premier bâtiment de l'école communale (1884), de l'église provisoire de Spa (devenue musée communal et académie de dessin en 1888), de l'abattoir communal d'Ensival (1888 à Verviers), de la Ferme modèle de Frahinfaz (J32) et des pavillons de la Ville de Spa à l'exposition de Bruxelles (1880) et à celle de Liège (1905). William Hansen est l'un des membres fondateurs du Musée communal de Spa (de 1894 à 1905) et membre de la Commission des Beaux-Arts dès 1883 (qu'il préside ensuite de 1923 à 1926). Son fils Marcel Hansen est diplômé ingénieur architecte en 1898. Dès 1899, il présente un projet pour la construction d'un nouvel Hôtel Britannique (J10). Il est l'auteur de nombreuses villas à Spa, une production éclectique dont se détachent quelques réalisations modestes, d'une grande sobriété et discrètement influencées par l'Art nouveau, notamment la villa Othylie (avenue Reine Astrid, n° 170 à Spa, vers 1910), la villa des Bégonias (boulevard Chapman, n° 10 à Spa, 1910) et la pharmacie du centre de Spa (J17). Il réalise également l'imposant château de Froidcour à La Gleize (Stoumont, 1912- 1913). En 1920, il est associé à Marcel Paes pour la reconstruction du Casino incendié (J3). Il s'installe ensuite à Bruxelles et séjourne au Congo.