Léon Pavot

Péruwelz, 1871 - 1818

Après des études à l'école moyenne de sa ville natale, Léon Pavot se forme au métier de menuisier dans les ateliers de son père, tout en suivant des cours de dessin. 

En 1891, il réussit l'examen d'admission en architecture à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et s'établit à Anderlecht. En 1897, son nom apparaît en tant qu'architecte. Léon Pavot décroche même un contrat dans le bureau de Victor Horta. Durant ces années, il installe également son propre bureau au n° 73 de la rue du Pont-à-la-Faulx à Péruwelz. Plusieurs de ses réalisations se concrétisent au moment où Péruwelz s'étend et devient une véritable fourmilière d'artistes et de créateurs. 

Sa production se concentre autour des années 1900 et évolue pleinement dans les conceptions du style Art nouveau. Les premières constructions, comme le jardin d'hiver de l'école Saint-Charles à Péruwelz, sont marquées par une forte présence du bois, avant de s'étendre à la ferronnerie, qui se perçoit dans le balcon ou les découpes de la pierre de la maison unifamiliale sise rue Astrid (1899). La ligne s'épure et son utilisation, tant structurelle que décorative, laisse entrevoir de l'arabesque souvent empruntée à une flore plus ou moins stylisée. Cette dominante prend tout son sens lors des réalisations du kiosque (1900) et de la porte monumentale (1902) du parc communal de Péruwelz. 

Léon Pavot décède de la grippe espagnole le 14 octobre 1918 à Péruwelz. Il y est inhumé dans la sépulture familiale du cimetière communal. Le monument est réalisé par un autre architecte péruwelzien, membre de sa famille, Wilbaut. 

Dimitri Kajdanski